Face aux probables bouleversements de notre environnement (changements climatiques - fin du tout pétrole en passant par les atteintes graves à la biodiversité) il est indispensable d’adopter individuellement et collectivement des attitudes d’atténuation et de décroissance joyeuse. Il est tout aussi urgent de mesurer notre degré de vulnérabilité face à ces changements et nos capacités d’adaptation, d’ajustement pour y faire face.
Ce projet tendrait à favoriser localement, si possible dans chaque village, l’émergence d’une réflexion sur cette vulnérabilité (sans catastrophisme, sans angélisme), d’évoquer d’abord en petits groupes puis progressivement plus largement, les situations à risque. Celles déjà existantes (incendie de forêt, inondations, etc.), celles pouvant se produire dans un avenir plus ou moins proche. Cette réflexion devant permettre une appropriation de la réalité de ces risques (augmentation en intensité et en fréquence), la nécessité de retrouver de la solidarité et du civisme, l’utilité de s’organiser avant, l’obligation de sortir de la croyance que la responsabilité en revient aux autres. Une personne au moins (si possible du conseil municipal ou en bonne relation avec), pourrait recenser : - Les personnes fragiles ou à faible mobilité. - Les personnes aux compétences précieuses (professionnels, bénévoles, retraités, etc.) mais aussi toutes les bonnes volontés pouvant progressivement se former. - Les personnes susceptibles de mettre à disposition du matériel ou des locaux. Faciliter des temps d’échanges autour d’expositions ou de débats.
Des associations (de type comité contre les feux de forêts) pourraient progressivement se constituer pour élaborer et structurer ce travail en organisant par exemple des stocks de matériels nécessaire (après les interventions d’urgence), faire de l’information grand public, participer aux veilles sur la biodiversité locale, participer aux réflexions sur les conflits d’intérêt sur un territoire, etc.
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